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D-Lire de Jénifaël et Amayelle

22 février 2012

Avant-propos

Pour commencer ce blog nous vous proposons de mettre une histoire qui est aussi publiée sur le site kijitanguy: Les aventures de Kayla, Magdalena et Wyzmi.

Une histoire fantastique vue avec différents points de vue!

Ici vous retrouverez le sourire =) !

Nous espérons que vous apprécierez.

Jénifaël et Amayelle

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21 février 2012

Wyzmi 1

Pff... Combien de temps encore allais-je me coltiner ce travail ? J'ai besoin d'argent c'est vrai, mais pourquoi avais-je demandé à ma mère de l'aide pour en trouver ? Résultat je me retrouvait dans un salon de relookage spécial chiens/maître. En soit mon travail n'était pas très dur: il consistait à répondre aux appels de clients et à tenir l'accueil du centre en répétant cette phrase bénite: «Bienvenue chez l'esthétichien!». Autant dire que j'étais très heureux que cet endroit ce trouve trèèèès loin de mon lycée.

Au fait je m'appelle Wyzmi, Wyz pour les intimes, j'ai 16 ans, un âge bien malheureux.... Où l'on cherche désespérément qui on est sans jamais trouver. Enfin bon, tout se passait relativement bien jusqu'au jour où toutes me tombèrent dessus: Magdalena, Kayla. Le pire étant quand même ma cousine, la première.

Ce jour là, elle poussa la porte du salon, HORREUR !!!! Elle m'a gâché ma journée. Je baissais les yeux et sentis son regard m'observer longuement, tiens pour changer ! Elle engagea finalement la conversation, me dénigra (je suis moche... je ne m'arrange pas...!) donc j'ai répondu, méchamment. En toute simplicité elle a sauté par dessus le comptoir et m'a attrapé par le tee-shirt (Oh non mon préféré, c'est ma mère qui ne va pas être contente !!!) et m'a crié dessus (c'est un euphémisme).

C'est alors que je LA vis entrer. C'est ELLE, la fille sur qui j'ai flashé. KAYLA!

Je réussis à m'esquiver pitoyablement aux toilettes pour ne pas qu'elle me reconnaisse, laissant Maggie gérer le centre. La pire erreur de ma vie je crois....

20 février 2012

Magdalena 1

Je m'ennuyais... Rien à faire... Il faisait beau dehors, je ne voulais donc pas sortir, j'attendais la pluie... Elle ne venait pas.

Je décidais finalement de rendre visite à mon cousin Wyzmi. C'est le meilleur homme de la terre pour me remonter le moral. Comprenez, il est tellement pitoyable. Je me renseignais donc auprès de ma tante, sa mère, pour savoir où le trouver. Elle me donna une adresse, j'y allai. Lorsque j'arrivais devant le devanture du magasin (il était vendeur ou je ne sais quoi d'autre...) je ne pus réprimer un fou rire: un service de toilettage pour chiens. Il était tombé bien bas.

J'entrais dans cet endroit... Je l'entendis dire:

- Bienvenue chez l'esthétichien!...

Je ne sais pas la suite, car bizarrement il s'est arrêté en voyant que c'était moi. Il détourna le regard, ce qui me permit de l'observer pour voir s'il avait changé… Surprise! Il était toujours pareil: environ 1 mètre 79 ( je fais 1 m 80, j'aime être plus grande, supérieure), des cheveux noirs corbeaux filandreux à qui il avait essayé, mais sans succès, de donner un style. J'imaginais le pot de gel qu'il avait vidé. Pour parfaire le tableau il avait une bouche trop fine comme une gomme qui s'était ratée !

Tout de suite ça m'a remis d'aplomb, je commençais donc la conversation:

- Alors Wyzmi, comment vas-tu? Tu sais que tu n'as pas de beaux yeux ?

(on aurait dit le ragoût raté de ma mère : vert excrément d'oie, avec de la viande non-identifiée jaunâtre qui remonte à certains endroits...)

- Très bien et toi Maggie? Me répondit-il d'un air moqueur

Mon sang n'a fait qu'un tour: j'ai sauté par dessus le comptoir et je l'ai pris par le tee-shirt.

- Ne m'appelle plus jamais comme ça, je ne suis pas une Simpson !

Il sait que je déteste qu'on m'appelle comme ça. Au fait, moi c'est Magdalena ou mademoiselle Marie Anna Magdalena De Sévria quand ma mère est en colère ! Mon cousin réussit à se défaire de ma prise et se dirige discrètement vers les toilettes des employés où il s'enferme. Une cliente entre alors.

J'ai eu alors un réflex bizarre:

- Bienvenue chez l'estetichien que puis-je faire pour vous ?

19 février 2012

Kayla 1

- Bonté divine, Kay ! Regardez-moi ce chien, s’écria Léonore Torhma. Veuillez me l’emmener tout de suite chez un toiletteur ! Il est aussi souillé que le sont les chaussettes de vos frères.

Ma mère est ce que tout le monde (ou presque) appellerait une maniaque de la propreté. Et pour tout dire, lorsque l’un de mes trois grands frères (joueurs de rugby) rentrait avec leurs affaires boueuses après un entrainement de sport, il avait droit à des remontrances pire que s’il avait attenté aux jours d’une personne. Oh, je vous vois venir, vous ! Et non, je n’exagère rien du tout ! Ma mère vient de la haute noblesse et a été éduqué par une marâtre accrochée aux bonnes manières.

Moi-même, je dois subir un cours de deux heures par semaines auprès de ma grand-mère pour « parfaire mon éducation qui risque d’être entaché par l’influence de mon père ». Mes frères ont eu plus de chance, ils doivent seulement obtenir les meilleures notes de leurs écoles et les apporter à Pernelle d'Ax de Cessales, ma grand-mère.

- Mère, on dit l’esthétichien de nos jours. Et cela a été approuvé entièrement par l’Académie Franc Chaise, ajoutais-je précipitamment en voyant la désapprobation de maman.

J’embrasse vite ma mère sur la joue, je prend la laisse du chien et ce dernier (évidemment, je ne l’aurais pas oublié) et je sors de la maison trèès vite. La raison à cela, c’est que ma mère a la fâcheuse tendance à m’envoyer faire les courses à sa place dès qu’elle le peut prétextant tout et n’importe quoi.

En chemin, je croise plusieurs groupes d’étudiants (qui sifflèrent malheureusement sur mon passage ! J’ai horreur de ça !!) J’arrive déjà en vue de l’esthétichien où je vois une fille de mon lycée entré dedans… sans chien. Plus vive fut encore ma surprise quand je la vis s’en prendre au garçon de l’accueil. Pauvre de lui. Pourquoi ? Parce que je venais de reconnaitre son assaillante, Magdalena. Terminale qui faisait partit du club d’aïkido dont je faisais moi-même partis. Elle été connu pour ses humeurs changeante et son talent dans l’aïkido. Sans paraitre présomptueuse, j’arrive à rivaliser avec cette fille.

Revenant à la réalité, je vis le garçon s’enfuir dans les toilettes pour le personnel. Je n’en suis pas sûr mais je crois avoir reconnu Wizmy, plutôt beau garçon, assez charismatique… Si ma meilleure amie m’entendait ! Elle est folle de lui !

« - Oh mon dieu ! Il m’a regardé !! T’imagine ! J’ai peut-être une chance finalement ! s’écriait-elle chaque fois qu’il tournait la tête dans leur direction au lycée. »

Je vous jure sur la tête de mon grand-père (paix à son âme) que mon amie n’est pas folle.

Enfin ! Revenons à nos moutons. Je me décide enfin à entrer dans le salon et la fille se retourna vers moi en m’accueillant avec un sourire étrange.

- Bienvenue chez l’esthéchien… ! fit-elle d’une vois qui mourrut à la fin de sa tirade.

Je crois qu’elle m’a reconnut parce qu’une lueur bizarre s’est allumer dans son regard.

Une femme sortit des toilettes pour personnel avec un mot et une mine perplexe. Elle fronça les sourcils en apercevant Magdalena.

- Que faites-vous ici, mademoiselle ? l’apostropha-t-elle.

- Mon…elle s’interrompit en faisant la grimace, puis reprit. …cousin m’a demandé de le remplacer pendant qu’il allait au toilette. Nous pensions qu’il n’y aurait pas de clients en moins de 3 minutes.

Lucky s’impatienta en se frottant à moi.

- Assis, ordonnais-je.

Le chiens m’obéis à son habitude et attendit. Entre temps la terminale s’était enfuie aussi dignement que cela lui était possible.

14 janvier 2012

Wyzmi 2

Une fois dans les toilettes je m'esquivais discrètement par la fenêtre, laissant tout de même un mot pour le patron, de façon à ne revoir ni la fille, ni le monstre..

Trois jours après le lycée recommençait ce qui signifie LES revoir (pour une c'est géniale, pour l'autre... abominable!).

Enfin bon continuons...

J'avais eu le temps de ruminer ma vengeance pendant les jours qui suivirent mon ... humiliation.

J'ai décider de lui faire un ... (le suspense monte... que va t-il donc se passer?!) ... mais bon il vaut mieux commencer par le début !

Je passais tranquillement dans le couloir du lycée (je remarquai une dizaine de filles en embuscade derrière des portes. Pauvre mec, pensais-je pour celui qui subirait cette offensive), quand je LES vis.

ELLES se dirigeaient vers la salle de sport je fut soudain pris d'une irrésistible envie de LES suivre.

Donc je me cachais dans le hall de sortie de façon à ce que je LES vois (une parce qu'elle est TROP CANON et l'autre parce que j'avais une vengeance à réaliser).

Soudain Maggie quitta son combat avec ♥Kayla♥ pour poursuivre JR (à prononcer avec une voix digne de la haute société), LE garçon LE plus populaire du lycée, CELUI avec qui il FAUT sortir (quand on est une FILLE bien sur).

Ma cousine a des vues sur lui depuis quelques semaines...

Lorsque je la vis venir vers ma cachette je décidais de lui donner un autre nom ( à ma cachette bien sur, parce que ma cousine elle a déjà son quota de surnom débile que je lui ai donné ): embuscade!

Alors qu'elle passait ( ma cousine et pas ma cachette ), mon pied ne put s'empêcher de glisser pour LA faire tomber.

Une fois l'acte de folie accompli je me sauvais vite fait par la salle de sport.

Le reste de ma journée fut partager entre les moments de peur (de LA croiser dans les couloirs) et les moments de joie (j'étais fier de ma VENGEANCE !!!).

Ainsi s'acheva l'évènement V.M.R.Y.Y.Y.Y.Y.Y ( c'est à dire Vengeance Magdalena Réussie Youpi Youpi Youpi.....).

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10 janvier 2012

Sizune 1

Un

Les actes de la conscience ne sont pas des

jugements mais des sentiments,
(citation de Jean-Jacques Rousseau)

 

Faim...

Sang...

Traque...

Douleur...

Elle avait terriblement faim... La douleur était telle qu'elle avait l'impression d'avoir un feu ardent au fond de son ventre... Elle voyait un cerf non loin. Les plus forts se nourrissent des plus faibles, c'est ainsi qu'on lui avait apprit.

 

Sizune se trouvait dans la forêt, accompagnée de son meilleur ami, Natsume. La forêt offrait une multitude d'odeur à leurs narines surdéveloppées. Ils cherchaient tout deux à manger, ou plutôt à boire.

- Sizu, regarde là-bas, dit soudain Natsume, après 20 minutes de recherche.

- Oui, je l'ai vue la première, alors je le prends, déclara Sizune en souriant. Tiens à 150 mètres il y a un troupeau de cerfs, vas y je te rejoins plus tard.

Natsume ne fut pas long à disparaître sous les arbres, Sizune, elle, se concentra sur sa proie quelque peu maigrichonne, «-Tant pis, Natsume peut être dangereux lors de sa chasse, il vaut mieux rester à l'écart, se dit-elle.»

Sizune avait plus d'expérience que Natsume dans son self-control, elle pouvait chasser des animaux en la présence d'autres vampires ou d'humains, ce qui la différenciait des autres Vampires. Quant à Natsume, il ne pouvait quasiment pas se contrôler en présence de congénères.

Sizune attrapa le cerf sans aucune difficulté, lui tordit le cou pour qu'il ne souffre pas plus que nécessaire et se mit à boire son sang. Repue, elle cacha sa proie sans vie et partit rejoindre Natsume, en se faisant aussi discrète que possible. Ce dernier était toujours en train de boire. Quand il remarqua sa présence, une lueur bestiale et féroce apparut dans ses yeux, Sizune s'assit sur un rocher et fixa son regard sur le paysage. Elle perçu un mouvement dans les buissons à 100 mètres de là. En quelques secondes, elle fut arrivé à destination, et découvrit un jeune ourson prit dans un piège à l’intention de son espèce. Elle décida de le libérer et de l'envoyer très loin d'ici à cause de Natsume. La jeune fille ouvrit le piège sans effort apparent, révélant sa vraie nature, et, grâce à ses pouvoirs, soigna en un rien de temps le bébé ours, qui gémissait pour appeler sa mère. Dès qu'elle eut fini, elle le souleva dans ses bras et chercha la mère du petit ourson avec ses pouvoirs sensoriels, l'odorat et l'ouïe principalement. Sizune la trouva toute affolée à 300 mètres de là, dans une clairière. Quand la jeune fille arriva à la lisière de la clairière, elle fit assez de bruit pour attirer l'attention de l'ourse, quand celle-ci aperçu son petit, elle fonça sur elle, et stoppa net. Sizune posait tout doucement le petit ourson impatient de retrouvé sa mère, il failli tomber tête la première dans la boue, mais Sizune la rattrapa de justesse.

- Ola,  doucement, sinon tu vas te faire mal, murmura Sizune, avec une voix douce, ce qui tranquillisa le petit. Allez, maintenant va...

Dès qu'il fut en sûreté dans les pattes de sa mère, Sizune se retourna et découvrit Natsume, un éclat d'admiration dans les yeux.

- Comment fais-tu pour te contrôler, quand j'ai sentis l'odeur de son sang, je croyais que tu... enfin tu me comprends et je te vois en train de le rendre à sa mère sain et sauf. Moi je l'aurais tué depuis longtemps, déclara-t-il.

- Nous n'avons pas les mêmes sentiments face à la même scène, je préfère le voir grandir, qu'il soit capable de se débrouiller tout seul et qu'il est une chance de pouvoir se défendre dans la forêt, dit-elle, même s'il n'a aucune chance face à certains prédateurs...

- Sizune, quand arrêteras-tu de culpabiliser pour la vie des animaux que nous tuons, soit heureuse que ce ne soit que des animaux, nos parents ont décidé de ne pas se nourrir de sang humain, malgré la puissance qu'elle pourrait nous conférer.

- Mon père a choisis de le faire, parce que ça créer une dépendance pire que la drogue humaine ! répliqua la jeune fille, contrariée, par le discours de son ami. Il veut garder la tête froide en toute circonstance. Bon le dernier arriver à la maison, devra se nourrir de volailles pendant un mois.

Le signal étant donné, Sizune partit sur les chapeaux de roues, suivit de près par Natsume, celui-ci se fit distancé de 500 mètres quand la jeune fille arriva à chez elle. C’était une maison assez ancienne, rénové par son père. Il avait choisit cette demeure parce qu’elle se trouvait en bordure de forêt et assez éloignée de la ville. La jeune Vampire se dirigea vers la porte d'entrée.

9 janvier 2012

Sizune 2

Deux 

Le silence est plus difficile à émettre que le bruit...

Surtout si votre père a de bonnes oreilles !

(Citation de ma personne, signer l’auteur)

 

Sizune entra à l’intérieur sur la pointe des pieds, peine perdu, son père l'entendit.

- Sissi, viens ici, j'ai besoin de te parler, cria-t-il dans haut.

En bas, une odeur délicieuse et familière lui vint aux narines, en haut elle fut plus forte. La jeune fille, indifférente mais curieuse, entra dans le bureau de son père.

- C’est qui elle ?! Elle peut se contrôler ? demanda le plus petit des deux hommes qui se présentaient devant elle.

- Bien mieux que moi, s'exclama le père de Sizune, indigné qu'on puisse critiquer sa fille.

- Papa, tu voulais me parler de quelque chose, non ?

- Oui, Sissi. Ces hommes sont des espions de...

- Du Roi Volkio, compléta le plus grand.

- Du Roi Volkio, répéta le père de Sizune. Ils doivent délivrer un message de la plus haute importance à leur Roi au plus vite, et ils n’ont aucune chance de s’y rendre tous seuls, alors,  ils ont sollicité mon aide mais je ne peux répondre à leur requête...

- Tu t’es alors rappelé que tu avais une fille avec des pouvoirs géniaux comme l’invisibilité et tout.

-Ma fille, tu lis en moi comme dans un livre ouvert, sourit Octavius..

- Vous... vous pouvez nous rendre invisible ? s'exclama le plus petit.

Sizune secoua la tête.

- Non, pas vous rendre invisible, ou transparent, mais je peux dissimuler votre odeur aux chiens et votre présence aux nouvelles technologies.

- Waouh… 

- N'êtes-vous pas un peu jeune pour ce genre de mission ? demanda le plus grand des humains.

Sizune et Octavius éclatèrent de rire, les deux hommes furent à la fois charmés et effrayé par le son que produisirent leurs rires.

- Ma fille est quinze fois plus âgé que vous, messieurs, n'oubliez pas que nous sommes des Vampires, dit le père de Sizune, en riant, dévoilant ses crocs aiguisés.

Les deux hommes se tortillèrent sur leur chaises, mal à l'aise.

- Bon, puisqu'on sera coincés ensemble pendant un moment, autant se comporté comme des gens tout à fait civilisé que nous sommes. Bonjour, je me nomme Sizune Bondaluchmann, je suis la fille d'Octavius et Esméralda Bondaluchmann, enchantée de vous connaître, et ne le prenez pas mal, dit-elle avec sourire pour désigné ses canines.

- Mon nom est Manuel Engno, je viens d'Arizona mais je vis pour le Roi Volkio, en…enchanté, dit le Grand, un peu rassuré.

- Buenos dia, moi j'vis depuis toujours en Espagne, lui m'appelle Alex, mais mon vrai nom est Alejandro de la Mitchi, enchanté, se présenta le petit, charmé par le sourire de Sizune.

- Puisque les présentations sont achevées, descendons, déclara Octavius.

 Au même instant, un énorme bruit se fit entendre dehors.

- Restez ici, messieurs, ordonna-t-elle à Manuel et Alejandro.

- Pourquoi ? Que se passe-t-il ? demanda le plus petit des humains, inquiet.

- Un Vampire, pour le moment, indésirable est ici, dit Sizune, pour toute explication.

- Indésirable ? répéta Manuel, comprenant à moitié.

- Celui qui est dehors est Vampire, qui, apparemment, boit le sang humain, expliqua Sizune, vu l'odeur qu'elle sentait, il ne se nourrissait que du sang de jeunes femmes, ce qui était en soi une chance pour « ses » humains.

Elle descendit les marches et se dirigea vers la porte d’entrée.

8 janvier 2012

Sizune 3

Trois


On ne devrait jamais sortir indemne d’une rencontre,

Quelle qu’elle soit, ou du moins en sortir inchangé.

(De Sylvie Germain)

 

Les yeux des pauvres humains ne purent suivrent la jeune fille, sortant à toute vitesse.

Sizune s'était faite aussi discrète que possible, ce qui marcha pendant 5 minutes. Le temps qu'elle analyse le Vampire, qui faisait face à Natsume de telle façon que le nouveau-venu lui tournait le dos.

Ondulant légèrement avec le vent, les cheveux du Vampire était brun clair, Natsume était prêt à attaquer comme à chaque fois qu'un nouveau Vampire se promenait par ici, soudain ses muscles se contractèrent, Sizune intervint aussitôt.

- Natsume, calme-toi, fit-elle, d'une voix doucereuse.

Les muscles de Natsume se décontractèrent dès qu'il entendit sa voix, le Vampire fit volte-face, celui-ci découvrit une petite déesse à la chevelure blonde, des yeux d'un vert intense qui le fixait avec stupeur, une petite bouche pleine et un petit nez fin.

Sizune n'en revenait pas, elle s'était attendue à voir des yeux écarlates comme pour tous les autres Vampires qui boivent du sang humain et un visage comme elle en voit tous les jours chez les Vampires, mais pas celui-ci, ses yeux étaient d'un gris métal et son visage si familier.

- Com...

- Mer...

Ils avaient parlé en même temps, ils sourirent de gêne.

- Bizarre, très bizarre, murmura-t-elle, en penchant la tête sur le côté.

- Quoi, qu'es-ce qu'il y a ? S’inquiéta tout de suite Natsume.

- Je n’entends rien, j'ai beau essayé je n’entends absolument rien, continua-t-elle de murmurer.

- Pardon ?

- Toi, on t'a pas sonné ! Répliqua Natsume, d'un ton aussi dur que le roc.

- Natsume ! Est-ce une manière de parler aux étrangers ?! s'indigna Sizune.

- Non, murmura Natsume en baissant la tête, comme prit en faute (en faite c'est vraiment le cas --').

- Passons, alors pourquoi êtes-vous ici ? demanda Sizune.

- Octavius Bondaluchmann m'a demandé d'être présent en sa demeure aujourd'hui, et comme je suis curieux de nature et qu'il ne m'a rien précisé, j'ai décidé de venir, répondit le Vampire.

Sizune hocha la tête, impassible, tandis que Natsume se tortillait de frustration.

- Rentre chez toi, sinon tu vas finir par faire une chose que tu va amèrement regretter, dit-elle à son meilleur ami.

- Mais... je ne vais pas te laisser toute seule avec ce... ce mec ! S'exclama-t-il en désignant sa source de frustration.

- Natsume, ne rend pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont, s'il te plait, soupira-t-elle, tout à coup exaspérée.

Natsume baissa la tête et partit plus lentement qu'à son habitude, Sizune le suivit des yeux, tandis que "l'étranger" l'examinait à loisirs, celle-ci soupira une nouvelle fois et se tourna vers le Vampire.

- J'aimerais bien savoir  pourquoi il vous a contacté, murmura-t-elle pour elle-même, puis elle dit tout fort, venez, il est à l'intérieur, mais je vous préviens deux humains sont ici, et j'ai reçu la mission de les protégé, alors s'il vous plait, ne m'obliger pas à faire quelque chose que nous ne souhaiterions pas tous les deux.

- Je ne les toucherais pas, assura-t-il. Je me nomme Nukyo Baludmenn.

- Moi, c'est Sizune... commença-t-elle.

- SISSI !!! Viens ici, Mikyo est devenu fou ! Cria soudainement son père depuis l'intérieur de la maison.

8 janvier 2012

Magdalena 2

Le lycée, un endroit bien charmant pour pouvoir observer des spécimens de la race « Teenager », une race qui évolue pour devenir malfaisante pour les humains.

La vie au bahut est régie selon les castes: Populaires / Suiveurs /Nouveaux /  Impopulaires

Étant en terminale j'ai plus d'influence que les secondes, mais c'est pas tout, je suis aussi tout en haut des castes (ça vous étonne hein!).

Bon passons aux événements de la journée.

Je me promenais dans le lycée (suivis par toutes les filles qui m'enviaient … ce qui fait beaucoup!), hautaine, je me rendais à mon cour d’aïkido (il font des choses bien quand même dans le lycée!).

J'aperçus au loin Wizmy qui me fit une tête, il n'avait pas oublié ce qui c'était passé dans la boutique...

Bref j'entrais dans la salle de sport. On commença à s'entraîner. Puis on passa au combat. C'est ce que je préfère ça me détend, je suis déjà au stade le plus élevé!!!

Mais lorsque je vis mon adversaire … stupeur c'était la cliente de l'estétichien, la fille sur qui Wizmy avait flashé, et une des seules qui pourraient me ridiculiser à cause de l'incident.

Je mis alors tout mon cœur dans le combat. Kayla (c'était et c'est toujours le nom de la fille) répondait bien. Enfin une combattante à ma hauteur! Nous étions donc engagées dans un affrontement acharné lorsque JR passa.

Je le discernais un court instant puis il disparut par la porte opposée du gymnase.

Je quittais précipitamment le combat pour le poursuivre (c'était le seul mec cool du lycée qui ne voulait pas sortir avec moi!!!), laissant la fille seule, désemparée.

Je ne suis pas forte en course mais quand il s'agit d'un garçon j'arrive généralement à me débrouiller...

J'allais le rattraper quand un pied innocent (!!!) s'est mis en travers de mon chemin et me fit tomber.

La tête du propriétaire du membre arriva enfin dans mon champs de vision.

Mon cousin!! Qui se sauva vite fait.

JR tourna au coin du couloir et disparu parmi les élèves.

Je ne pus donc que me consacrer à chercher une vengeance pour Wizmy.

14 décembre 2011

Kayla 2

Au fait, moi, c’est Kayla Torhma, 16 ans, en Première au lycée. Malheureusement dans le même que celui de JR le plus jeune de mes trois frères. Parfois, il est bon de le préciser à un moment de l’histoire, sinon cela fait… tâche, parait-il. Voilà, ça c’est fait maintenant passons à troisième jour suivant cet incident (chez l’esthétichien).

15h27, je me rendais à mon entrainement d’aïkido donné dans la salle de sport du lycée par le professeur de sport lui-même. Ô surprise !

15h30, je finis de me changer et j’entrepris de m’échauffer avant les combats pour un petit test de contrôle. Je me retrouvais à combattre contre Magdalena (allez savoir pourquoi je suis la seule à pouvoir lui tenir tête, surement un caprice des deux auteurs).

Nous commençâmes notre duel et alors que j’allais donner le coup décisif, elle fit ce que toutes ses autres adversaires faisaient. Elle s’est… sauvée en courant. Je me retournais pour la suivre des yeux, éberluée, et je compris vite la raison de son départ précipité. Mon frère venait de passer (il faisait craquer énormément de filles et particulièrement Magdalena).

JR se dirigeait vers son cours de bio et Magdalena était à une dizaine de mètre derrière lui quand un pied la fit basculer en avant. La pauvre terminale s’étala de tout son long sans que personne ne s’en aperçoive à part elle et le propriétaire du pied qui n’était autre que… Wizmy. Celui-ci s’enfuit une nouvelle fois en lui jetant un regard pétillant de malice, bien qu’il soit tout aussi terrifié par sa cousine qui se relevait déjà.

Pauvre Wizmy, me désolais-je en secouant la tête malgré le sourire qui étirait mes lèvres. Il va se faire démonter la tête si jamais sa cousine le retrouve maintenant.

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D-Lire de Jénifaël et Amayelle
  • Deux jeunes écrivaines en herbe tentent leur chance dans l'écriture de mini roman à suivre. Amusez-vous! (n'hésitez pas à nous donner votre avis pour que nous progressions) S'il vous plait ne copiez pas, c'est important pour nous, merci à vous ! ^^
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